Critères environnementaux : ODP, GWP, TEWI.

Les deux problèmes environnementaux globaux que sont l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique et l’accroissement des concentrations de gaz à effet de serre ont amené la communauté scientifique à proposer des indices pour éclairer les décideurs politiques. Trois indices ont été créés :
• L’ODP (Ozone Depletion Potential) - le potentiel d’appauvrissement de l’ozone ;
• Le GWP (Global Warming Potential) – le potentiel de réchauffement global.
• Le TEWI (Total Equivalent Warming Impact) - l’impact de réchauffement total équivalent.
Ils ont un usage fort différent qui peut se résumer ainsi.

L’OZONE
A la différence de beaucoup de planètes la Terre possède une atmosphère. C’est une couche gazeuse d’une épaisseur proche des 1000 Km. L’atmosphère filtre et absorbeune partie des rayons solaires, limitant ainsi la
température sur la surface de la terre( par exemple :Sur la lune qui ne possède pas d’atmosphère la température dépasse 100°C et –150°C sur la face cachée de la lune.)
L’atmosphère se compose d’un mélange de différents gaz tels qu’azote, oxygène, OZONE, etc.La proportion prise par chaque gaz dans le mélange est fonction de l’altitude. L’OZONE( O3 )existe en grande quantité dans la couche d’atmosphère comprise entre 17 et 58 Km Il y a en permanence formation et destruction de la couche d’OZONE, de telle manière que les rayon UV Sont absorbés.
EFFET DE SERRE.
De façon schématique, on peut dire que la terre doit rendre une grande partie de l’énergie reçue, le rayonnement calorifique émis par le soleil doit ainsi, après avoir touché la terre,remonter vers l’ espace.
Or, en remontant, ces radiations solaires tombent sur l’atmosphère terrestre chargée des certains nombres d’éléments (des gaz à effet de serre, la vapeur d’eau, les nuages )qui freinent, voire arrêtent cette progression et renvoient cette énergie vers le sol, comme cela se passe dans une serre de jardin ou à l’intérieur d’une voiture ,qui roule au soleil. La chaleur entre dans l’habitacle et reste piégé à l’intérieur.
L’effet de serre est un phénomène naturel sans lequel la température de surface de la
terre serait plus basse de –18°C ; mais son augmentation est néfaste.
Parmi les gaz qui agissent sur l’effet de serre certains y contribuent plus que d’autres, et  risquent par leur présence importante et leur durée de vie plus ou moins longue de crée un véritable déséquilibre  atmosphérique et provoquer une hausse des températures terrestre entre +2 et +5°, suivie d’une élévation du niveau des mers de plusieurs dizaines de centimètres. Ces gaz quels sont-il ?
Le dioxyde de carbone (CO2) composé qui provient de la combustion de carburants fossiles et qui contribue pour près de 50% à l’effet de serre.
Le méthane (CH4) issu des déchets putrescibles, de la riziculture, de l’élevage bovin et ovin, de la déforestation et également des fuites d’extraction et de traitement du gaz naturel ; sa part dans le réchauffement est d’environ 12%.
Les CFC qui, outre leur impact sur la couche d’ozone, ont une contribution à l’effet de serre estimée à 20 %.
L’oxyde nitreux (N20) issu pour partie de l’utilisation d’engrais azotés dans l’agriculture, responsable de 10% de l’effet de serre.
Conséquence de l’ODP et de l’effet de serre.
Ces phénomènes ne seraient pas si graves si les conséquences étaient nulles.
Mais cela n’est malheureusement pas le cas. En effet, les implications sont nombreuses et variées.
* Sur l’homme.
La couche d’ozone nous protège des UVB. Ces rayons, s’ils arrivaient en plus grande quantité à la surface terrestre, pourraient être responsables d’atteintes de la peau (cancer), des yeux (certains ont même chiffré l’étendue des conséquences : 1 d’O3 en moins entraînerait 100 000 aveugles de plus dans le monde) ou encore du système immunitaire avec une sensibilité accrue aux virus.
* Sur la terre.
L’augmentation des UVB conduirait pour la faune et le zooplancton aux même constats que pour l’homme. Toute la chaîne alimentaire serait affectée. La flore verrait-elle aussi d’importants bouleversements (rendement des plantations…) Certaines matériaux (plastiques…) pourraient évoluer assez rapidement (couleur, tenue mécanique.)
L’effet de serre augmenté induirait une couche plus épaisse à basse altitude, donc une pollution accrue et d’importants problèmes respiratoires dus à des brouillards photochimiques.
* Le climat enfin serait lui aussi bouleversé.
L’ozone participe en effet à la définition des climats : vents, pluies, saisons. L’équilibre actuel serait déplacé et le temps deviendrait plus vif : tornades, pluies, fortes…
L’effet de serre induirait naturellement une augmentation de la température ambiante (chiffrée entre +3 et +5° C d’ici 2050.) Les conséquences seraient multiples :
• Adaptations nécessaires de l’homme, de la faune et de la flore.
• Augmentation du niveau des mers par dilatation de l’eau et fonte des glaces polaires.
• Modification des pluies.
Il faut noter que l’ensemble de ces scénarios font l’objet de remises en cause permanentes au fur et à mesure de l’avancée des connaissances, mais les bouleversements risquent en tout cas de ne pas être minimes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire