Pose du liège Parois verticales

Les panneaux de liège constituant la première couche d'isolant sont plaqués contre la paroi par
des barrettes métalliques serrées contre l'isolant en vrillant une attache métallique ou un
chevelu( fils de fer galvanisé torsadé)scellée dans la paroi ou en rabattant la tige de l'attache
métallique et en la clouant sur le panneau à l'aide d'un clou cavalier. Il faut, en premier lieu.
par un traçage judicieux et compte tenu des dimensions des panneaux utilisés. déterminer la
position de ces points de fixation de façon qu'en aucun cas ces attaches ne transpercent les
panneaux isolants. Ces attaches se trouveront donc sur les lignes de joints des panneaux, ce
qui a, en outre. comme avantage supplémentaire, celui de réduire de moitié le nombre
d'attaches à poser, chaque attache intéressant alors la fixation de deux panneaux. Il est prévu
en général quatre attaches au mètre carré. Sur les parois de grande surface et si la nature de
celle-là le permet, les chevelus sont fixés à la paroi par l'intermédiaire de pointes en acier à
têtes percées posées au pistolet à scellement. Pour les parois de petite surface ou lorsque la
nature de la paroi ne permet pas d'utiliser cette méthode de pose (corps creux) les attaches
métalliques sont alors scellées directement sur la paroi. Ces attaches posées, l'écran antivapeur
devra être mis en place. Il sera constitué par deux couches minimum d'une émulsion de
bitume à froid ou d'émulsion d'asphalte ou tout autre produits similaires.
Ce produit sera, suivant sa nature, posé soit à la truelle, soit à la brosse ou encore au pistolet
dans les conditions et avec la densité au mètre carré recommandées par le fabricant. Cet écran
antivapeur étant réalisé et sec, les panneaux constituant la première couche d'isolation seront
posés à joints croisés en enduisant la face arrière du panneau ; les chants étant «tartinés» à
refus soit au mastic isolant à base d'émulsion bitumineuse ou similaire, soit au brai de pétrole
bouillant chargé à la poudre de liège. Les panneaux étant mis en place contre les parois et les
agrafes métalliques serrées, les joints entre panneaux sont repris avec le même produit.
La seconde couche (éventuellement les suivantes) sera ensuite posée en « tartinant » de la
même façon et aux mêmes endroits les panneaux qui seront mis en place en les pressant et en
les faisant glisser sur les panneaux de la première couche, les joints étant repris après avoir
cloué chaque panneau sur la couche précédente à l'aide de chevilles en bois dur taillées en
coin, enfoncées obliquement et à fleur. I1 est prévu de 8 à 10 chevilles par mètre carré, la
longueur des chevilles étant habituellement égale à l'épaisseur de l'isolation.
Bien entendu, les panneaux constituant cette deuxième couche sont posés à joints croisés
entre eux mais également à joints croisés avec les panneaux constituant la première couche.
L'isolation des parois verticales ainsi exécutée ne peut rester en l'état, il est indispensable de la
protéger contre les chocs à l'aide d'un revêtement approprié. Celui-ci peut être réalisé à l'aide
d'un enduit ciment de 20 mm d'épaisseur armé par un grillage à grandes mailles solidement
crampillonné sur le liège. Cet enduit peut se présenter « taloché fin » ou « lissé ». il peut
recevoir en sus une peinture perméable à la vapeur d'eau. Le revêtement de protection peut
également être constitué par un carrelage en faïence pour les chambres à température positive
ou en carreaux de grès émaillé dans les chambres à température négative, carrelages ou
enduits sont raccordés aux autres parois et au sol par des gorges ou arrondis conformément
aux règlements sanitaires en vigueur.

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