Pose du liège Plafond

Plusieurs cas peuvent se présenter ;
- le plafond est existant et l'isolation est posée contre ;
- le plafond est à couler et l'isolation est à poser contre ;
- le plafond est plus haut que la chambre froide et l'isolation est suspendue à un chevronnage.
*Plafond existant
Le processus de pose est similaire à celui utilisé pour les. parois verticales mais la seconde couche de liège ne pouvant être suffisamment maintenue contre la première par clouage avec les chevilles de bois, les agrafes métalliques doivent être doubles et permettre le serrage contre le plafond de la première couche de liège, d'une part, et celui de la seconde couche contre la première, d'autre part. Le revêtement de protection peut être constitué par un enduit en ciment lissé posé sur un grillage crampillonné. Bien souvent cet enduit est remplacé par un lait de ciment pose à la brosse et qui a l'avantage d'être plus léger que l'enduit dont l'épaisseur moyenne est de l'ordre de 20 mm. La figure suivante représente une coupe de plafond isolé de cette façon.


*Plafond à couler
Lorsque la dalle formant plafond est coulée conjointement à la réalisation de la chambre froide, la meilleure méthode consiste à placer l'isolation en fond de coffrage. Les agrafes métalliques sont mises en place en même temps que le liège et les panneaux sont posés exactement de la même façon que s'il s'agissait d'un sol. L'écran d'étanchéité est réalisé sur la face externe apparente du liège, les agrafes métalliques sont solidement attachées à l'armature de la dalle et le béton est coulé ; après décoffrage, les barrettes inférieures sont fortement bloquées avant réalisation de l'enduit de ciment grillagé. Ce procédé permet de réaliser une liaison particulièrement intime entre le béton et l'isolation.

*Plafond sous chevronnage
Si un chevronnage est à réaliser pour mettre en place l'isolation du plafond, l'ossature doit en être constituée de sapin de section appropriée et fonction de la portée et de la charge imposée.
Suivant la charge qui est généralement limitée à 80 kg/m2 et la portée, les bois utilisés sont ; des demi-chevrons, demi-bastings, chevrons, bastings ou madriers. Lorsque la portée devient trop importante, il est nécessaire de réaliser un solivage composé ou une charpente métallique afin de respecter les portées maximales de l'ossature bois.
Le tableau 51 donne les sections de bois à utiliser en fonction des charges et des portées.
L'écran anti-vapeur ne peut être réalisé de la façon et avec les matériaux déjà cités. Dans ce cas précis, on utilisera des matériaux en feuilles livrés en rouleaux (polyéthylène, complexes bitumineux, etc.), qui seront déroulés sous le chevronnage, les différents matériaux étant soigneusement soudés ou collés entre eux avec un recouvrement minimum de 10 cm. Les agrafes métalliques doubles destinées à serrer les couches d'isolant contre l'ossature entourant entièrement celle-ci, le processus de pose des panneaux devient alors similaire à celui décrit
pour un plafond existant. L'entraxe entre les bois dépend de la façon dont l'ossature est placée par rapport à l'isolation, si celle-là est au-dessus de l'isolation, L’entraxe entre les bois est de
0,50 m ; si l'ossature est noyée dans la première couche de liège, la cote de 0,50 correspond alors à l'intervalle entre bois afin d'y bloquer les panneaux de la première couche .Les figures suivantes représentent la coupe d'un plafond isolé de cette manière.


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